Question sur les points 17, 18 et 19 : Il est question de vente sur saisie immobilière sur un certain nombre de bien. Comment pourrons nous le cas échéant accèder à l’information sur la vente afin d’y participer?

Réponse : Ces résolutions sont mises à l’ordre du jour car des propriétaires ne paient pas leur charge. Nous pouvons espérer toutefois que ces derniers se rapprocheront du syndic pour négocier un étalement de leur dette, auquel cas, la procédure n’ira pas plus loin. Si ce n’était pas le cas, le juge serait saisi de l’affaire et convoquerait les propriétaires. Là encore, il est probable que ces derniers s’arrangeront pour monter leur bonne volonté et l’affaire pourra s’arrêter là. Enfin si rien n’est fait le juge prononcera alors un jugement pour mise en vente des biens (ou d’une partie des biens) à une date donnée. Nous publierons bien sûr ce jugement en temps et en heure afin que quiconque puisse participer à la vente aux enchères.

Question sur les points 17, 18 et 19 : comment est calculée le montant de la mise à prix?

Réponse : Le montant qui sera proposé au juge engage le Syndicat des Propriétaires à acheter le bien si aucune surenchère ne le relève. Il faut donc qu’au minimum il soit égal aux sommes que nous voulons recouvrir, augmenté des frais divers, mais il ne faut pas non plus qu’il soit trop haut car nous serions, si il n’y avait pas de surenchère, obligé d’avancer une somme trop importante pour la trésorerie de la copropriété.

 Question sur le point 25 : Quel intérêt à céder les colonnes montantes électriques à Enedis?

Réponse: D’une part, on a pas le choix puisque c’est la loi ELAN du 23/11/2018 qui le demande. Mais surtout si on ne le décide pas en Assemblée Générale rapidement, notre responsabilité pourrait être mise en cause en cas d’incendie suite à un incendie de la colonne montante, Enedis pouvant argumenter que le transfert de responsabilité n’a pas eu lieu officiellement. Donc oui il faut voter pour cette résolution.

Question sur le point 16 : A quoi correspond cette étude de passage de cable en sous-sol pour un montant de 20000€

Réponse : La résolution est mal formulée ! En fait il s’agit de mettre en œuvre une première étape pour la rénovation du système de vidéosurveillance de l’AFUL en panne depuis 2 ans. En effet, le PC qui supporte le logiciel et les cartes d’acquisition vidéo que nous avions installés il y a une dizaine d’année je crois, est en panne. On ne peut remplacer le PC par un neuf car les normes de connexion des cartes ont évolué et les cartes actuelles ne pourraient être réutilisées. Par ailleurs, il n’est pas du tout certain que l’on puisse réinstaller le logiciel sur les nouvelles versions de Windows livrées avec les nouveaux PC. Enfin, le système actuel ne permettait plus d’extension: il était limité à 4 caméras.

Fort de ce principe, j’ai cherché ce qui se faisait en termes de technologie pour installer une vidéosurveillance plus évolutive, plus fiable (qualité de l’image), permettant des alertes sur des téléphones portables… La technique la plus éprouvée est actuellement celle des caméras IP PPOE qui dialogues en Ethernet et qui peuvent accéder au services “Cloud”. C’est le principe utilisé dans les caméras de surveillance de nos appartements et de la domotique. Pour cela il faut d’abord “câbler” l’infrastructure réseau dans l’ensemble de la copropriété : passer des câbles Ethernet reliés à des “commutateurs” (switch), reliés eux-mêmes au point d’accès Internet de la loge.

Une fois l’infrastructure câblée, le cout de pose d’une caméra est très faible (quelques centaines d’euro en regard de quelques milliers d’euro pour la solution que nous avions) et permettra de mieux surveiller les 3 étages des parking, les entrées de chaque immeuble, voir les locaux poubelles où des résidents se permettent de faire n’importe quoi!

En conseil syndical j’ai présenté un projet global de vidéosurveillance. Si la technique IP PPOE et la notion d’infrastructure a été retenue, il a été demandé d’une part de présenter, à juste titre, d’autres propositions de la concurrence, de faire baisser les prix qui semblaient surévalués mais surtout de regarder l’opportunité de s’appuyer sur un “service” externe pour la gestion de la télésurveillance. Dit autrement, pas d’enregisteur dans la loge, pas besoin que le gardien soit en permanence devant l’écran, sauvegarde des enregistrements sur le Cloud, ….

J’ai donc proposé que l’AFUL entamme les travaux de cablage dès 2021 dès que nous aurons une proposition de projet global tenant la route. Pour cela nous avons besoin de voter un budget en AG AFUL et donc j’ai besoin de votre accord pour le vote. Je rappelle que nous sommes majoritaire à l’AFUL. Un refus de l’autorisation reviendrait simplement à retarder  les travaux de remise en route de la vidéosurveillance qui ne pourraient recommencer qu’en 2022.

 Question sur le poin 10 : donner une dispense de mise en concurence du syndic ne revient-il pas à signer un blanc sein à ce dernier?

 En fait, c’est en tant que Président du Conseil syndical que j’ai demandé à mettre ce point à l’ordre du jour. En effet la loi nous oblige, sauf dérogation votée par l’AG, à mettre en concurrence chaque année le syndic. Si nous ne votons pas ce point au moins pour cette année, vous mettez le Conseil Syndical hors la loi et nous risquons de voir annuler la résolution n°7 pour non conformité à la loi. Ceci reviendrait à dire que nous n’aurions pas de syndic et qu’il faudrait immédiatement convoquer une nouvelle AG extraordinaire. Je pense que comme un mandat électoral, il faut laisser au Syndic nouvellement nommé un délai pour prendre ses marques, digérer la passation des comptes rarement simple, comprendre le fonctionnement de la copropriété (surtout chez nous avec l’AFUL), etc.. Je pense qu’un délai de 5 ans me semble raisonnable.  Après les habitudes peuvent au contraire engendrer des dysfonctionnements, de la lassitude. Les syndics ne s’y trompent d’ailleurs que rarement; consultés pour une mise en concurrence prématurée, ils ont une tendance à ne pas perdre leur temps pour faire une réponse élaborée en vue d’emporter le marché. 

Toutefois, cette dispense ne nous interdit pas non plus, à tout moment, de remettre en cause le mandat du syndic en présentant à une AG en 2011 une mise en concurrence.